Finaliste du Prix Goncourt en 1991 avec Eau de Café (Grasset) aux côté de Pierre Combescot (Les funérailles de la Sardine, Grasset), Raphaël Confiant se retrouve à nouveau dans le carré final en 1994 avec L'Allée des Soupirs (Grasset)...
Le dernier tri a été draconien : de onze partants dans leur deuxième sélection, les jurés du Goncourt n'en ont gardé que quatre dans leur troisième et dernière, éliminant notamment les deux « poids lourds », à l'évidence trop encombrants, dont on parlait beaucoup, Philippe Labro pour son « Un début à Paris », et Yves Berger pour « Immobile dans le courant du fleuve ». Ce dernier, toutefois, pourrait être, aujourd'hui à une heure, repêché par le Renaudot ou, encore, la semaine prochaine, par le Médicis... Au Goncourt, donc, restent en lice Paule Constant pour « La Fille du Gobernator » (Gallimard), Raphaël Confiant l'Antillais pour « L'Allée des soupirs » (Grasset), Claude Pujade-Renaud, une quasi-inconnue, pour « Belle-mère », un livre publié... en mars dernier (Actes Sud), et Didier Van Cauwelaert, dont « Un aller simple » aurait, notamment, les faveurs de François Nourissier, qui en a fait lui-même une très élogieuse critique en début de saison...