la fin de la colonisation, comme en témoigne la multiplicité des récits d’enfance publiés par les auteurs caribéens francophones. Ainsi, une étude d’Antan d’enfance de Patrick Chamoiseau (nous ferons aussi référence à Chemin d’école et À bout d’enfance), de Ravines du devant-jour de Raphaël Confiant, de L’odeur du café de Dany Laferrière (nous évo- querons aussi Le charme des après-midi sans fin) et de Mille eaux d’Emile Ollivier montre que le retour rétrospectif sur soi peut s’exprimer de manière paradoxale pour des écrivains originaires de Haïti et de Martinique.